Guy Coté, de la dixième génération au Canada, rejoint par ses ancêtres en ligne directe tant les fondateurs de la Nouvelle-France, sous Samuel de Champlain, que ceux deux siècles et demi plus tard qui créèrent le Canada comme pays en 1867.
C’est le 17 novembre 1635, un mois avant la mort de Champlain, que l’ancêtre Jean Côté épousa à Québec, Anne, la fille ainée d’Abraham Martin dit l’Écossais [1] et de Marguerite Langlois. Le couple figure au vingtième rang, par ordre chronologique, au Tableau d’honneur du monument aux Premiers Colons du Canada, dévoilé à Québec le 3 septembre 1918.
C’est un autre Côté, le notaire Joseph-Olivier, de la sixième génération en Amérique, qui compte un lien étroit avec le nouveau Canada, à titre de greffier au bureau du conseil exécutif de la Province du Canada en 1845 et, par la suite, Greffier adjoint puis Greffier du Conseil privé du Canada créé de la Confédération des provinces d’alors.
Guy Coté rejoint aussi cette période par sa mère, Stella Cimon, petite-fille de Sir Hector Langevin, Père de la Confédération et bras droit de Sir Georges-Étienne Cartier, lui-même proche collaborateur de Sir John A. Macdonald, le premier Premier ministre du Canada.
Une fille de Sir Hector, Hectorine Langevin, épousa Thomas Chapais, historien et législateur, fils de Sir Jean-Claude Chapais, lui-même Père de la Confédération. Tous ces gens se connaissaient bien et Sir Thomas, fut d’ailleurs le parrain du frère cadet de Guy, Langevin Coté.
Guy était le fils de Louis Coté d’Ottawa, avocat et membre de la commission ontarienne Scott, Merchant et Coté dont le rapport prépara la voie à l’abrogation du Règlement XVII qui avait interdit l’enseignement en français dans la province. Louis fut élu député provincial puis nommé au Sénat du Canada. Stella, la mère de Guy, était la fille du juge Ernest Cimon de la Cour supérieure à Québec.
[1] Certains voient un rapport entre Abraham Martin et le Parc des Champs-de-Bataille à Québec, connu aussi sous la désignation Plaines d’Abraham.